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Écrivain public et biographe : mon bilan 2021

clavier, souris d'ordinateur, écouteurs et carnet de notes sur fond jaune

Alors que 2022 commence à s’installer timidement, je souhaitais rédiger quelques lignes sur l’année qui vient de s’écouler. Mettre des mots sur la gratitude que je ressens lorsque je repense à elle. Elle qui m’a vue évoluer, mois après mois, en tant qu’écrivain public et biographe.

De riches missions, de belles rencontres à la clé

À partir du mois de janvier 2021, la retranscription des courriers familiaux de Monsieur R. m’a plongée dans la captivante histoire d’un couple, dès leur première rencontre dans les années 1940. La rédaction, avec Madame A., du récit de sa vie professionnelle, m’a ouvert les yeux sur la réalité du métier de sage-femme, des années 1950 à nos jours. Ce fut, au-delà du contenu du récit, une rencontre d’une grande richesse. À la fin de l’été, j’ai entamé un travail de biographie avec une nouvelle cliente. Nous avons retracé ensemble son parcours de vie depuis l’enfance. Belle et passionnante rencontre à nouveau. Puis, la fin de l’année est arrivée, avec, là aussi, son lot de surprises. J’ai eu l’occasion de travailler avec Madame K. sur la rédaction d’un récit de voyage. Madame K. souhaitait réaliser pour ses petits-enfants un livre retranscrivant les souvenirs d’un safari vécu avec eux, tout récemment, en Tanzanie. Grâce à son témoignage et aux photos qu’elle m’a partagées, il m’a semblé voyager, moi aussi, jusqu’en Afrique. En plein hiver : quelle chance ! Ces travaux variés ont confirmé mon goût pour le métier d’écrivain public – biographe. Ce goût s’exprime tant dans l’acte même d’écrire, que dans les rencontres que j’ai eu la chance de faire avec des clients à la fois si intéressants et si différents les uns des autres. Pour tout cela, je me sens reconnaissante.

Être écrivain public, d’après les mots d’Ito Ogawa

Et puisqu’il est question de reconnaissance, j’en profite pour glisser ici un passage du très bon roman d’Ito Ogawa, La papeterie Tsubaki, paru en 2016 :

« Tu sais, il y a des gens incapables d’écrire une lettre malgré tous leurs efforts. Être écrivain public, c’est agir dans l’ombre, comme les doublures des grands d’autrefois. Mais notre travail participe au bonheur des gens et ils nous en sont reconnaissants, a-t-elle affirmé.
Ensuite, pour me convaincre, elle a pris cet exemple :
– Écoute-moi bien, Hatoko, a-t-elle dit en me regardant droit dans les yeux. Imagine que pour remercier quelqu’un, tu lui offres des gâteaux. En général, dans ces cas-là, on choisit un assortiment dans une pâtisserie qu’on aime, n’est-ce pas ? Les plus doués, eux, peuvent offrir des biscuits faits maison. Mais est-ce que cela veut dire que quand on achète des gâteaux tout prêts, on n’est pas reconnaissant ? 
Malgré sa question, j’ai attendu en silence qu’elle poursuive.
– Bien sûr que non ! Même s’ils ne sont pas faits maison, les gâteaux choisis avec soin dans une pâtisserie expriment notre gratitude de la même façon.
Un écrivain public, c’est pareil.
Les gens capables de mettre en mots leurs sentiments n’ont pas de problèmes, mais nous, nous prenons la plume pour les autres. Parce que cela peut les aider à mieux s’exprimer. (…) Un écrivain public, c’était comme une pâtisserie de quartier, avais-je conclu à ma manière. »

part de gâteau au citron sur une assiette bleue et café

Je vous adresse, chers lecteurs, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2022, tant du point de vue personnel que professionnel. Qu’elle vous soit remplie de douceurs, de pâtisseries faites maison, ou non, et bien sûr, de travaux d’écriture, menés seuls ou épaulés par un écrivain public. L’Atelier Daphnis se met, avec joie, à votre écoute.

Écrivain biographe à Lyon
Article mis à jour le 20 janvier 2022

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